Sandrine Gendre

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Sandrine Gendre

Je me prénomme Sandrine et j’ai 50 ans. Je suis maman de 3 enfants âgés de 22 ans, 20 ans et 9 ans .

J’exerce le métier d’infirmière puéricultrice depuis plus de 25 ans en hôpital et prendre soin des enfants porteurs de pathologies plus ou moins graves a toujours été ma raison d’être, celle d’apporter aux petits et aux parents soins et réconforts. Bonjour Mon parcours a été assez varié entre services de pédiatrie générale, chirurgie pédiatrique, urgences pédiatriques, néonatologie et soins intensifs. Je pense réellement que c’est une vocation.

Parallèlement à cette profession, j’ai pris mon rôle de maman avec beaucoup de plaisir et d’amour.

Mon temps libre a été essentiellement ciblé sur la lecture, la musique et le chant.

J’aime beaucoup les témoignages, les romans du terroir, les biographies. Je suis assez éclectique sur le sujet.

Oui mais voilà, ma vie a basculé en avril 2014 à la naissance de mon troisième enfant. Apres un long séjour en réanimation, une année d’hospitalisation à domicile, il a malheureusement été diagnostiqué TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme) à l’âge de deux ans et demi. Il a gagné bien des combats mais l’autisme est le plus difficile pour lui et sa famille.

Après avoir voulu porter à bouts de bras ma famille, me battre contre le système, j’ai fait un burn out très sévère en fin d’année 2022.

Je ne parvenais plus à avancer et le jour où j’ai pris le stylo et une feuille blanche pour écrire mon histoire, je ne me suis plus arrêtée. C’était devenu viscéral. Ce livre m’a été thérapeutique, libérateur et vital.

Je voulais que Mathis connaisse son histoire à travers des lettres que j’ai décidé de lui adresser. Ces lettres retracent le quotidien que nous vivons à travers le handicap, les difficultés, les souffrances, le chaos familial inévitables.  Je souhaite également que la société connaisse la douleur du regard, que l’Etat prenne enfin l’autisme comme une véritable problématique et qu’enfin ils ouvrent les yeux.

Que tous les « Mathis » de France ne soient plus les oubliés.

Et l’espoir que mon petit garçon puisse un jour lire ses lettres.

J’ai pu, grâce à l’écriture, m’ouvrir aux associations, y participer et rencontrer des familles. On se sent moins seules. Je participe régulièrement à des formations sur l’autisme pour m’informer et aider au mieux mon fils.

Je n’avais pas de projets littéraires jusqu’à ce jour de novembre où j’ai décidé de commencer à écrire. L’écriture est une bénédiction, elle m’a permis de sortir toutes ces émotions enfouies depuis tant d’années, d’extérioriser ma colère et de dire les choses en toute transparence. Je suis comme mon petit Mathis, je n’ai aucun filtre et les mots m’ont permis d’apaiser mes maux. Dans l’écriture, les mots prennent tout leur sens.

L’écriture procure un soulagement mental et même si j’ai versé bien des larmes en couchant mes mots sur le papier, elle m’a été également réconfortante.  J’ai écrit sur mes souffrances, celle de ma famille et surtout celle de Mathis.

Ce livre est devenu un véritable projet de vie.

Son édition permettrait peut-être de faire bouger les choses et surtout que mon petit garçon existe à tout jamais. Car un livre est vivant pour l’éternité que ce soit en librairie, dans les maisons ou sur les plateformes. Il ne meurt jamais.

Qu’il m’a été difficile de poser le stylo.

Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour me connaître un peu plus.

Je suis une personne bienveillante et empathique. Et bien ordinaire aussi qui se bat pour sa famille et contre les spectres de l’autisme.

Écrire me manque déjà.

Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour me connaître un peu plus.

En vous remerciant de l’intérêt que vous me porterez et l’espoir que ce projet prenne forme, je vous prie de recevoir mes salutations les plus distinguées.

Compte Instagram (Le monde de Mathis)

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