Les parutions de Robert Rossi

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Les parutions de Robert Rossi

Robert ROSSI – Auteur – Livres disponibles auprès de l’auteur

Résumés des livres

L’Aire Victorienne (2003) :

Huit ans de vie lycéenne au cœur des années soixante-dix. Un condensé de mémoire et d’émotions, de petits riens et de gros fous rires, de déconnages féroces et d’émois adolescents. Le témoignage réel d’une époque, dans lequel tous les baby-boomers retrouveront une part de leur adolescence.

L’Arme du Rire – La Presse satirique radicale à Marseille 1871-1879 (2004) :

Après l’effondrement du Second Empire, en septembre 1870, et l’écrasement de la Commune de Paris, en mai 1871, la France entre dans une période d’incertitudes institutionnelles, liées à une situation politique paradoxale : l’avènement de la « République monarchiste“.

À Marseille, lieu de convergence des diverses forces populaires et fer de lance du radicalisme, les journaux, fort nombreux, reflètent souvent des idées teintées de socialisme et de libre-pensée, parmi les plus avancées.

Dans le camp républicain, un courant libertaire se fait jour, composé de jeunes gens désireux d’en découdre avec l’ordre établi. Pour cela, ils créent, avec une remarquable pugnacité, des feuilles dans lesquelles ils laissent libre cours à leur fantaisie et à leurs colères, utilisant l’arme redoutable du rire. Peu soucieux des convenances, ils n’hésitent pas à recourir à la culture populaire marseillaise, à l’humour corrosif et jusqu’au mauvais goût afin de porter le fer dans les flancs de la réaction, toujours à l’affût.

Les Cons Positifs (2014) :

Faisant suite à L’Aire Victorienne, « chroniques d’un lycée marseillais », Les Cons Positifs plonge dans l’univers décalé de l’Underground méridional de la fin des années 70.

Entre expériences créatives, passions amoureuses et récits de voyage, l’apprentissage de la liberté de teenagers marseillais encore sous l’influence des idéaux libertaires de l’après-68.

Léo Taxil (1854-1907) – Du journalisme anticlérical à la mystification transcendante (2015) :

Léo Taxil, journaliste marseillais atypique, se fait d’abord connaître comme polémiste républicain anticlérical marqué à l’extrême-gauche, à Marseille dans les années 1870, puis à Paris au début des années 1880. Retrouvant la foi en 1885, il s’affirme, durant la deuxième partie de sa carrière, comme publiciste antirépublicain, fervent catholique et auteur d’écrits antimaçonniques, avant de révéler publiquement en 1897 avoir produit des faux dans la dénonciation d’une conspiration maçonnique présentée comme l’œuvre de Satan.

Parue cinquante ans après la publication, par Eugen Weber, de la première étude consacrée à la mystification la plus célèbre de celui qui fut l’un des polémistes les plus connus de la France des années 1880, la biographie du personnage permet seule, parce qu’elle rapporte son itinéraire saisi dans la durée, d’éclairer les volte-face religieuses et idéologiques du personnage public.

Rock des banlieues (2016) :

Après L’Aire Victorienne et Les Cons Positifs, Rock des banlieues clôture la trilogie de romans autobiographiques de jeunesse de Robert Rock Rossi.

Le foisonnement d’activités créatrices et déjantées d’une bande de lycéens marseillais, devenus étudiants dans les années 70, a donné naissance à Quartiers Nord, un groupe rock conçu au départ comme une expérience éphémère et qui marquera profondément la scène musicale de sa ville.

Initiation à l’Art de la manif (2016) :

Récit illustré des journées d’actions contre la loi Debré (février-avril 1973)

Histoire du Rock à Marseille 1960-1980 (2017) :

Bénéficiant de l’élan insufflé par les années soixante, Marseille, comme tant d’autres villes, voit émerger une scène rock, une scène aux mille visages portée par la jeunesse. Des lieux comme le Soupirail ou l’Arsenal des Galères ouvrent leurs portes aux musiciens locaux, qui fréquentent des bars tels que le Central, le Gari ou les Templiers. Histoire du rock à Marseille rassemble les souvenirs depuis la genèse des groupes jusqu’à la scène et parfois l’enregistrement de singles ou d’albums. Entre le rock’n roll de Rocky Volcano, la pop psyché de Santa Maria et de Choc, le rock fusion anarchiste de Barricade, le proto-punk de Wild Child, la new Wave de Leda Atomica ou encore le rock marseillais de Quartiers Nord, Robert Rossi propose le panorama le plus exhaustif possible de cette scène, pour des groupes formés dans la cité phocéenne entre 1960 et 1980.

Quartiers Nord se fait l’article (2017) :

Quarante ans après sa naissance en novembre 1977, le groupe Quartiers Nord se penche sur les articles de presse qui ont jalonné son parcours atypique. En effet, avec le recul, ces papiers divers et variés révèlent eux-aussi, au fil du temps et au hasard de leur provenance géographique, la perception par les médias d’un groupe de rock marseillais d’essence populaire qui clame haut et fort sa singularité méridionale. À travers un florilège d’articles hétéroclites glanés çà et là tout au long de sa démarche musicale insolite, autonome, provocatrice et allergique au star system, on trouve les dates, importantes ou non, qui jalonnent son cheminement passionné, quelquefois dans des lieux improbables ou, nécessité oblige, dans des environnements anachroniques quant à son approche initiale. Ainsi apparaissent les lieux de concerts, les sorties d’albums et les rencontres fortuites avec des représentants politiques locaux.

Quand Marseille criait « Vive Paris ! » (2020) :

On connait celle de Paris, mais d’autres « communes » ont existé dans les premiers moments de la IIIe République alors qu’une partie du territoire était occupé par la Prusse.

Peu évoquée dans l’histoire officielle et souvent méconnue, la Commune de Marseille a été le plus long et le plus important de ces mouvements en province.

Le 23 mars 1871, les Marseillais manifestent pour soutenir les insurgés de la capitale avant d’être réprimés dans le sang deux semaines plus tard, le 4 avril, par les troupes du général Espivent.

Mais la « Commune Révolutionnaire de Marseille » s’est constituée dès la fin du mois d’octobre 1870 au moment de l’invasion prussienne et de l’écroulement du Second Empire.

C’est l’ensemble de cette séquence révolutionnaire que Robert Rossi fait revivre dans ce roman à la documentation très précise le parcours d’Édouard Chenet, tout juste vingt ans et en rupture de banc avec un milieu familial monarchise et petit-bourgeois.

La naissance du Rock à Marseille 1956-1963 (2020) :

Après la publication de son ouvrage Histoire du rock à Marseille (1960-1980) par Le Mot et le Reste en mai 2017, Robert Rossi a multiplié les interventions sous forme de rencontres et d’exposés dans des lieux très divers de la région marseillaise. Cela a été pour lui l’occasion de croiser nombre de musiciens présents dans son enquête, mais aussi d’autres acteurs de la scène régionale des années 1960 qui y étaient à peine mentionnés faute de sources ou de contacts. Plus ! Des passionnés de musique lui ont également apporté des documents particulièrement instructifs dont il ignorait totalement l’existence.

Aussi, dans un souci permanent de tendre au mieux vers l’exhaustivité, lui a-t-il paru indispensable de combler quelques lacunes qui lui apparaissaient désormais fondamentales à l’aune des éclairages nouveaux qui lui avaient été apportés. Sans prétendre combler toutes les zones d’ombre de son travail précédent, ces investigations permettront au moins de parfaire encore un peu nos connaissances dans cette quête perpétuelle pour l’exposé le plus fidèle possible de l’éclosion du rock à Marseille.

La Californie (2021) :

À l’aube des années 70, un adolescent marseillais en quête d’idéal libertaire, nourri au rock et aux satires bêtes et méchantes de Charlie Hebdo, rencontre sur une plage de la Côte Bleue une communauté de jeunes marginaux vivant au jour le jour leur expérience anticonformiste détronchée, inspirée des mouvements contestataires de San Francisco de la fin des années 60. Une aventure initiatique avec une galerie d’allumés conjuguant influences états-uniennes et locales, fruits d’un croisement improbable entre l’esprit de Haight-Asbury et celui de Martigues.

Marseille, Ville Rock 1956-1980 (2022) :

Le catalogue de l’exposition « Marseille, ville rock (1956-1980) » reprend la riche iconographie réunie par Robert Rossi dans le cadre de ses recherches sur l’émergence d’une scène rock marseillaise des années cinquante aux années quatre-vingt.

Ces images montrent l’évolution des styles qui vont s’imposer au fil du temps, avec le rock’n roll de Rocky Volcano, la ppop psyché de Santa Maria et Choc, le rock fusion de Barricade, le rock marseillais de Quartiers Nord, le proto-punk de Wild Child ou la new wave de Leda Atomica et bien d’autres encore. Ce sont toutes les origines d’une histoire qui continue de s’écrire que l’on retrouve dans ce catalogue, compagnon de l’exposition et témoignage exceptionnel d’une vitalité musicale jamais démentie à Marseille.

Quartiers Nord – L’épopée du Rock Marseillais (2023) :

Totalement indépendant, loin des produits commerciaux imposés par le show-business, affirmant depuis toujours une identité méridionale rebelle où tchatche et humour sont la règle, maniant à grand renfort d’expressions épicées autodérision et galéjade, mêlant textes caustiques empreints du franc-parler spécifique à sa ville et rock engatsé inspiré de ses glorieux aînés anglo-saxons, Quartiers Nord invente le Rock Marseillais en colportant sa vision déjantée du monde à la sauce hard-jazz-rock-punk-ragga-métal-néo-médiéval et ses musiciens sont les véritables créateurs de la mouvance musicale populaire marseillaise de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe, à laquelle de nombreux groupes ont, par la suite, accroché leurs wagons.

 

 

Robert Rossi

Robert « Rock » Rossi est né à Marseille en 1956. Co-fondateur, chanteur et parolier du groupe Quartiers Nord, il s’intéresse à l’Histoire de sa ville...

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