La fille aux yeux mauves : une vie de masco en Provence

Les masco, ces femmes que l’on disait sorcières depuis la nuit des temps et jusqu’au 19 ème siècle. Persécutées, brûlées sur le bûcher, craintes parce qu’elles connaissaient le secret des plantes médicinales et qu’elles étaient en relation avec Gaïa, notre mère la terre. En Provence les masco ont eu une place importante dans le monde paysan, les docteurs de la ville étant bien trop chers, et surtout ils étaient…de la ville ! Une brûlure, une entorse, une grossesse non désirée et bien d’autre smaux, la masco savait y remédier, avec quelque fois un petit peu de magie noire.

La Fille aux yeux mauves est un roman de Provence.

Fidèle à ses thèmes de romans, l’auteur nous entraîne encore une fois dans cette Provence du temps jadis, dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.

Les masco, ces femmes qui connaissaient les plantes médicinales, qui savaient entrer en communion avec la Nature et les forces qui nous dirigent, faisaient aussi usage d’un peu de magie noire.

Considérées comme des sorcières elles étaient craintes de par les pouvoirs dont elles étaient détentrices. Que d’affreuses choses a-t-on dit et écrit à leur sujet !

Ce roman, mettant en scène une lignée de femmes au destin exceptionnel est un moyen de leur redonner la place qui convient dans notre société devenue trop matérialiste.

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