Le berger du Garlaban

Le promeneur qui parcourt les sentes du massif de Garlaban peut être amené à découvrir de nombreux dessins gravés sur les dalles de calcaire.

En examinant de plus près ces gravures rupestres, il va vite s’apercevoir que nombre d’entre elles sont signées et datées. Un nom ou des initiales vont revenir bien souvent. Bienvenu Pèbre, ou B.P. suivi d’une année qui se situe dans le milieu du XIXe siècle.

Après des recherches approfondies, Bienvenu Pèbre, natif d’un petit village des Alpes Maritimes s’est avéré être venu vivre sa vie dans ces collines. Sur ces dalles de pierre il a gravé devant l’Eternel, ses états d’âme, ses rares joies, ses peines sûrement, n’a-t-il pas écrit qu’en 1879, il avait passé, ici, un hiver martyre ?

Par ce roman j’ai voulu lui rendre hommage, à lui, ce berger qui aurait pu rester anonyme, il était une de ces belles âmes qui peuplaient ces collines, peu après la guerre de 1870.

Promeneur, si le hasard t’entraîne vers une de ces gravures, respecte-là, un humble berger y a laissé sa peine ne témoignage.

Roman des collines, au XIXe siècle, un berger venu de ses montagnes lointaines, vient vivre dans le massif de Garlaban, sur les hauteurs de Marseille. Ce berger, nommé Bienvenu, va décorer les roches de ce massif de nombreuses gravures reflétant ses états d’âme, ses rêves, son désespoir aussi, n’a t-il pas gravé dans la pierre qu’il a passé, ici, en 1879, un hiver martyre?
Ce berger, ayant réellement existé, c’est au travers de ce roman d’inspiration libre que j’ai voulu lui rendre hommage.
Un roman en la mémoire du petit peuple des collines provençales.

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